Encadrement des publics fragilisés

UN DEMI-MILLIER DE PROFESSIONNELS DANS LES STARTING-BLOCKS

La « Plateforme Solidaire Wallonne », vous connaissez ? Lancée le 4 avril par l’AViQ dans le contexte de l’épidémie, elle permet aux professionnels désireux de prêter main forte à des secteurs de soins bousculés de se manifester. Elle avait, 5 jours plus tard, drainé quasi 500 inscriptions de « réservistes ». Un nombre qui ne fait que croître, se félicite Nathalie Vanderniepen, inspectrice générale à l’AViQ.

Le principe de la plateforme est simple. D’un côté, vous avez les services qui, aux quatre coins de Wallonie, s’occupent de citoyens particulièrement à risque (les maisons de repos, les institutions pour personnes en situation de handicap, les maisons de soins psychiatriques…). Ils sont mis sous pression par l’épidémie de covid-19, se frottent parfois à une flambée de cas et, en règle générale, manquent de bras. De l’autre, vous avez des prestataires qui ont de l’expertise en matière d’aide à la personne et/ou de soins, qui ont vu leur activité rabotée par la crise et qui seraient disposés à donner un coup de main. A ces renforts potentiels déjà galonnés peuvent s’ajouter des étudiants de dernière année dans les filières de santé.

La Plateforme Solidaire Wallonne fait la jonction entre ces deux sphères. Elle consiste en une application protégée, RGPD friendly, dans laquelle celles et ceux qui se proposent d’aider encodent leurs coordonnées personnelles, leur(s) profession(s) et/ou spécialisation(s), et enfin leurs disponibilités. Cela permet de fournir aux établissements pour personnes âgées, handicapées ou fragilisées qui sont à la peine une liste avec une réserve de professionnels pouvant être contactés.

Depuis la création de la plateforme, « nous avons 498 personnes qui se sont inscrites. Ce chiffre augmente sans cesse et nous nous en réjouissons », commente Nathalie Vanderniepen, inspectrice générale à l’AViQ.

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