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Monitoring via SafeLink

LA CARTE DES BONNES FRÉQUENTATIONS

Au 7 mai 2020, quelque 3.200 médecins (généralistes et spécialistes confondus) avaient consulté l’outil Safelink. Le corps médical a manifestement pris conscience de la plus-value de l’outil dans la gestion, en ambulatoire, des patients contaminés par le coronavirus - et ce, aux quatre coins de Wallonie.




L’application en ligne de télémonitoring à domicile des patients suspects de covid-19, SafeLink, tourne à bas régime ces derniers jours. Et pour cause, les infections au SARS-Cov-2 se font moins nombreuses : 1 à 2 cas/jour sont enregistrés par les médecins traitants dans l’outil, qui est allé jusqu’à en inclure 1.800.

Cela ne signifie pas que cette innovation va tomber aux oubliettes. Au contraire. La crainte d’un rebond de l’épidémie à plus ou moins court terme est sur toutes les lèvres. Et quand bien même il n’y aurait pas de résurgence de la virose, l’application pourrait muer pour rendre des services dans la surveillance d’autres groupes cibles de patients. Le principe qui la sous-tend - la collecte de paramètres pertinents automesurés par le malade et analysés par un algorithme - peut en effet être transposé au suivi régulier à domicile d’une série de pathologies, notamment chroniques.

Quoi qu’il en soit, on dénombrait au 7 mai dernier quelque 3.200 médecins (généralistes et spécialistes confondus) à avoir consulté l’outil SafeLink. Parmi eux, on retrouve 574 médecins spécialistes et 144 candidats spécialistes, soit un total de 718. Les disciplines les plus représentées parmi ces visiteurs sont la médecine interne, la cardiologie, la pneumologie, la gastro-entérologie et l’anesthésie-réanimation. Parallèlement, l’outil a également attiré près de 2.500 médecins généralistes, assistants compris.





La carte ci-dessus illustre le nombre de médecins ayant consulté SafeLink par arrondissement. On voit que c’est à Nivelles, Liège et Charleroi que ce nombre a culminé, un « classement » à nuancer avec la densité médicale et démographique locale et l’intensité des flambées de covid-19 qui s’y sont déclarées. Près de 600 de ces 3.200 médecins relèvent de l’arrondissement de Bruxelles-Capitale, et pour un demi-millier d’autres, le code postal n’était pas connu.

Les analyses se poursuivent pour affiner la cartographie et mieux comprendre des différences de pénétration, par endroits, de l’outil.

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