eForms « nouvelle génération » et prise de rendez-vous en ligne
UN TOPO ILLUSTRÉ POUR Y VOIR CLAIR
Sans doute en avez-vous entendu parler : le Fédéral vient de lancer des outils informatiques pensés pour alléger la tâche des médecins traitants en matière de prescription de tests PCR et permettre la prise de rendez-vous en ligne dans un centre de prélèvement. Qu’est-ce que cela implique, concrètement, pour le généraliste ? Et quelles manœuvres devra accomplir le patient ? e-santewallonie fait le point.
Le médecin généraliste emploie désormais pour notifier une prescription à Sciensano une nouvelle mouture de l’eForm LaboratoryTestPrescription, intégrée depuis la semaine passée dans son logiciel métier.
La différence majeure avec la version antérieure, c’est qu’il ne doit plus adresser le patient vers un centre de prélèvement bien précis et que son DMI n’envoie plus d’eForm à l’eHealthBox du centre en question. Le médecin passe directement à la rubrique 6 du formulaire, pour générer un « code d’activation CTPC » (= Corona Test Prescription Code). Il s’agit d’un code de 16 chiffres et lettres mélangés, organisés en 4 blocs de 4.
Ce code, le médecin le reçoit immédiatement dans son DMI. Il peut le communiquer au patient mais celui-ci, de toute façon, va le recevoir lui aussi très rapidement via un SMS.
Voilà le SMS que reçoit le patient :
Muni de ce sésame, le patient peut alors se connecter sur le portail Masanté.be. Toute une rubrique « covid-19 » est apparue en haut à gauche de l’écran. Parmi les options proposées figure « Prendre rendez-vous pour un prélèvement sur base d’un code d’activation ».
En cliquant sur « Choisissez un poste de prélèvement », le patient accède à un moteur de recherche (par nom de localité et code postal) et une carte lui permettant de sélectionner le centre de prélèvement de son choix. L’adresse exacte du centre et ses heures d’ouverture s’affichent.
Le patient peut, en introduisant son code à 16 chiffres, réserver un créneau horaire pour venir effectuer le frottis. Il devra également encoder quelques données comme son numéro NISS, un numéro de GSM, une adresse mail, le nom du médecin traitant qui doit recevoir le résultat…
Le centre de prélèvement peut consulter les données du patient, qui sont liées au code d’activation, dans la base de données CTPC du Fédéral. « Cela représente du travail administratif en moins », commentent les autorités.
A l’heure qu’il est, l’ensemble des centres wallons de prélèvement n’ont pas encore basculé vers l’application de réservation fédérale. Certains ont fait part aux autorités d’adaptations souhaitables dans le nouveau système. On peut cependant raisonnablement écrire que la dynamique est amorcée.
Comment prendre rendez-vous pour un patient ?
L’ensemble du cheminement décrit ci-dessus est illustré, avec plus de captures d’écran encore, dans une synthèse interactive.
Celle-ci vous explique aussi comment vous charger de prendre rendez-vous pour un patient (non informatisé, par exemple).
En bref, vous vous connectez à l’application de réservation fédérale, mais en passant par « la porte d’entrée médecins » (https://triage.doclr.be/token). L’opération suppose que vous connaissiez le token du centre de prélèvement où vous envoyez votre patient. N’hésitez pas à contacter le responsable du centre à ce propos.
Une fois connecté, deux filières se présentent à vous, selon que vous disposez, ou non, du code CTPC du patient.
- Si non, il est possible de lui réserver un créneau horaire en allant dans l’agenda du centre, moyennant d’encoder des données à son propos, dont son NISS, son n° de GSM…
- Si oui, grâce à l’introduction de son code à 16 chiffres, ces infos seront automatiquement récupérées, ce qui simplifiera la réservation du rendez-vous.
Voyez notre synthèse
Un processus en cours
Même si leurs principes directeurs ne changeront plus, les systèmes dépeints ci-dessus connaissent encore des évolutions régulières. Pour se tenir informé, un point de chute officiel : Tracing against corona, rubrique Médecins > Passage au nouveau système
Certificat de quarantaine
Sur Tracing against corona, vous trouverez également des infos sur d’autres nouveaux outils covid-19 que nous n’avons pas détaillés dans notre newsletter. Par exemple :
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