e-prescription obligatoire
+/- 25.900 PRESTATAIRES ONT PRESCRIT ÉLECTRONIQUEMENT EN JANVIER
Le passage à la prescription électronique obligatoire, le 1er janvier, se traduit-il par un gonflement des flux d’e-prescriptions émises par les médecins, dentistes et sages-femmes ? Observe-t-on bien, en d’autres termes, un effet « franchissement de cap » ? Immersion dans les statistiques mensuelles de Recip-e…
Statistiques mensuelles – Evolution des prescriptions électroniques sur trois ans, par type de prescripteur
Source : Key Performance Indicators, Recip-e, janvier 2020
En 2019, le volume mensuel d’e-prescriptions a globalement tourné autour de +/- 5.000.000 (avec un creux en été et un pic marqué en début automne). Mais il suit, en janvier 2020, une courbe fortement ascendante, pour atteindre les 7.000.000.
Recip-e a par ailleurs recensé, le mois passé, les nombres d’utilisateurs suivants : 20.408 médecins (13.230 généralistes + 7.178 spécialistes), 5.429 dentistes et 37 sages-femmes. A l’autre bout du système, si on peut dire, il y a 4.824 pharmaciens qui chargent leurs prescriptions électroniques. Il y a un an d’ici, on était sous la barre des 15.000 médecins, et à +/- 4.000 du côté des dentistes.
On voit une évolution, depuis janvier, du nombre de prescripteurs qui utilisent la voie électronique, commente-t-on chez Recip-e. « Avec à la clef, plus d'émissions d’ordonnances électroniques et plus d'ordonnances retirées dans les pharmacies. »
Ordonnances papier
Remous et piqure de rappel
Le basculement vers le nouveau modèle légal d’ordonnance, au 1er février, n’a pas été un long fleuve tranquille. Les pharmaciens ont constaté que le modèle désormais obsolète avait la vie dure. Enormément de questions ont surgi sur la façon de gérer la situation (refuser la prescription, renvoyer le patient chez l’émetteur, faire comme avant, pratiquer le prix plein et conseiller au patient de se faire rembourser la différence auprès de la mutuelle…)
La dernière clarification venue de l’Inami, le 5 février, propose une « approche pragmatique » pour protéger les intérêts du patient : le pharmacien peut pratiquer le tiers payant pour les médicaments remboursables prescrit sur une « vieille » ordonnance papier, le patient ne réglant, comme d’habitude, que le ticket modérateur.
Il ne s’agit toutefois pas d’une prolongation de la période de transition. C’est une période de tolérance.
Parallèlement, l’Inami a redemandé avec insistance aux prescripteurs de recourir en priorité à l’e-prescription. Dans les cas exceptionnels (prévus) qui permettent d’en rester au papier, il faut bien sûr employer le bon modèle.
N’oubliez pas qu’e-santewallonie, depuis des mois, vous a préparé une section spéciale sur les changements (désormais effectifs) en matière de prescription.
Elle est toujours d’actualité !
Mieux, elle vient encore de s’enrichir du matériel de communication tout récemment préparé par l’Inami (une affiche et un dépliant) pour expliquer aux patients le changement dans la durée de validité des prescriptions.
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