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N° 39 - Mars 2020

Outils d’e-santé

JAMAIS TROP TARD POUR S’Y FAMILIARISER

La chaire Be.Hive, qui réunit trois universités et trois hautes écoles francophones, phosphore sur le développement d’une première ligne forte. Dans son récent Livre Blanc, elle relève des regrets et une certaine méconnaissance quant aux outils d’e-santé. e-santewallonie est aux taquets pour (continuer à) dissiper les zones d’ombre.

Fondée début 2019 grâce à la générosité d’un fonds spécifique de la Fondation Roi Baudouin, Be.Hive a commencé ses activités par une vaste enquête sur la perception qu’ont de la première ligne les professionnels et usagers. L’étape suivante était la rédaction, lors d’ateliers intégrant ces mêmes acteurs, d’un Livre Blanc alignant des pistes d’amélioration. Les constats vont orienter les priorités de la chaire en termes de recherche et d’enseignement.

Parmi les aspects abordés lors de l’enquête (+/- 6.000 participations, dont celles de quasi 1.500 professionnels du soin ou de l’aide) et lors des ateliers figure la question de la collaboration entre métiers, elle-même sous-tendue par celle de la communication. Et qui dit communication, au 21ème siècle, dit (N)TIC.

Le Livre Blanc, sorti en février, montre des insatisfactions, ou en tout cas une méconnaissance, des dispositifs voués à assurer la continuité informationnelle entre intervenants. Sans entrer dans les détails (ils vous attendent dans la version on line du document), 90% des usagers aspireraient par exemple à un dossier de santé informatisé partagé entre leurs soignants. Parmi ceux-ci, un quart des non-médecins se plaignent de n’avoir pas accès via l’e-santé aux données dont ils auraient besoin, un territoire « encore majoritairement réservé aux médecins ».

La chaire a également relevé les regrets suivants : une segmentation des outils entre métiers, avec une quasi-exclusion des professionnels de l’aide, et le manque d’intégration entre applications et plateformes (sont citées : Recip-e, e-vax, les réseaux d’échanges comme les Réseaux Santé Bruxellois et Wallon…). Enfin, les répondants évoquent un manque de connaissance (théorique et pratique) des outils d’e-santé existants. Faute d’en avoir eux-mêmes une vue claire, ils admettent avoir des difficultés à en expliquer le fonctionnement aux patients.

Des sources auxquelles s’abreuver

Le projet e-santewallonie a justement pour objet de familiariser les professionnels de la première ligne à l’informatisation des pratiques et à l’univers de l’e-santé. Les remarques répercutées par Be.Hive lui apprennent qu’il est trop tôt pour s’endormir sur ses lauriers.

Un petit rappel de tout ce qu’il organise n’est donc pas du luxe, si ce n’est pour vous personnellement, peut-être pour des collègues que vous sentez moins (in)formés.

e-santewallonie

  • organise des formations à l’e-santé par profession et par niveau à travers toute la Wallonie. Il y a greffé dernièrement des séances interprofessionnelles. Ces séances bénéficient de très bons retours des participants ;
  • assure un helpdesk et même du coaching personnalisé pour les prestataires qui s’informatisent ;
  • publie sur son site des tutoriels et des contenus didactiques ;
  • garde à l’œil l’actualité de l’e-santé, qu’il répercute entre autres via cette newsletter envoyée à plus de 9.000 abonnés ;
  • évoque aussi régulièrement le fonctionnement et les nouveautés du Réseau Santé Wallon, pour accroitre la notoriété de ses services gratuits et sécurisés.

Si, dans votre entourage professionnel, vous connaissez des collègues qui veulent franchir le pas d’une pratique (plus) informatisée, n’hésitez pas à leur signaler toutes ces ressources proposées par le projet.

Pour profiter de ces services…
… une première étape : faire une petite visite du site e-santewallonie
, d’où on peut :

  • s’inscrire aux formations
  • solliciter un coup de pouce du helpdesk
  • se plonger dans des didacticiels
  • s’abonner à la newsletter

La prochaine, c’est pour vous !

Les participations aux formations d’e-santewallonie se comptent par milliers chaque année. On est passé de 3.700 en 2016 à 4.700 l’an dernier, avec un pic à 5.300 en 2018.

Les contenus évoluent, toujours enseignés par des pairs. Au gré des nouveautés règlementaires (par exemple l’obligation de prescription électronique), la table des matières s’élargit. Au fil de leur apprentissage, les participants grimpent de niveau…

Vous trouverez le détail de ces séances, gratuites, organisées en soirée dans différentes villes de Wallonie, dans le calendrier dynamique d’e-santewallonie. ATTENTION : en raison de la crise sanitaire actuelle, e-santewallonie a suspendu la tenue de ses formations jusqu’au 3 avril et proposera rapidement de nouvelles dates

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