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N° 42 - Août 2020

Rebond de l’épidémie de covid-19

SAFELINK TOUJOURS À VOS CÔTÉS

On espérait en être quitte - ou presque - au moins jusqu’à l’automne. Mais le coronavirus n’a concédé qu’une brève accalmie en début d’été. Vu la résurgence des cas, il est bon de rappeler qu’il existe une application validée et gratuite qui aide les médecins et infirmiers traitants à suivre et soigner les patients placés en isolement à domicile, SafeLink.

SafeLink, e-santewallonie vous en a abondamment parlé au printemps.

En deux mots, c’est un outil web de télémonitoring. Les médecins traitants y enregistrent des patients covid (suspects ou confirmés) non hospitalisés. Ceux-ci sont invités, par SMS réguliers, à prendre une série de mesures (température, fréquence respiratoire…) et à les encoder. Un algorithme analyse ces données et définit la gravité de leur état. Le médecin référent est alerté de toute dégradation. Un rapport SafeLink s’actualise régulièrement sur le Réseau Santé Wallon, également consultable par les infirmiers à domicile s’occupant du même patient.

Répétons-le : SafeLink n’a pas plus disparu du paysage que le coronavirus.

L’outil fonctionne encore, on y accède toujours par la homepage du Réseau Santé Wallon, espace professionnels, certaines de ses fonctionnalités ont été affinées… Dans l’absolu, on aurait souhaité pouvoir le laisser en dormance, mais le coronavirus en a décidé autrement.

Un mode d’emploi détaillé

e-santewallonie a publié une abondante documentation sur SafeLink, incluant par exemple des guides du médecin-utilisateur, des tutos de prise en main et autres vidéos pédagogiques pour patients. Cette doc’ est toujours d’actualité, regroupée sur une page spécifique.

Pour le covid et au-delà

Une mini-enquête de satisfaction à propos de SafeLink, diligentée en juillet par le Réseau Santé Bruxellois auprès des MG enregistrés sur l’appli, indique que 57% des répondants utiliseraient l’application en cas de 2ème vague de covid-19. Parmi les sondés qui n’avaient pas employé activement celle-ci, 60% expliquent qu’ils n’ont pas rencontré de cas de covid-19 nécessitant d’instaurer pareille ‘surveillance rapprochée’. Par ailleurs, 62% jugent intéressant de transposer le concept SafeLink pour assurer le monitoring à domicile d’autres types de patients.

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