Ça vous chatouille ou ça vous gratouille ?
L’EXPERT EST DERRIERE L’ECRAN
L’Inami recherche des généralistes prêts à s’impliquer dans une expérience de télé-expertise dans le domaine de la dermatologie. Ce qui est attendu d’eux ? Qu’ils alimentent des dermatologues en cas cliniques à apprécier à distance, matériel photographique à l’appui.
C’était inscrit dans l’accord médico-mut bien avant que le coronavirus ne donne un coup d’accélérateur aux pratiques distancielles : la Belgique allait se lancer dans des projets pilotes de télémédecine, notamment en dermatologie. L’Inami passe à l’action en recrutant cet été une trentaine de dermatologues et 400 généralistes désireux de s’essayer à un nouveau modus operandi.
Les généralistes soumettront, via un formulaire électronique intégré dans leur DMI, des informations médicales et des photos sur une lésion cutanée aux dermatologues. Ces derniers se pencheront, à distance, sur le cas et renverront, toujours par voie sécurisée, un diagnostic et une proposition de traitement. Ou si la pathologie le nécessite, ils suggéreront une consultation « physique ».
Chaque participant, en se lançant dans l’aventure, prendra certains engagements. Du côté de « l’envoyeur », par exemple, il faudra disposer d'un dossier médical informatisé labélisé et veiller à recueillir le consentement du patient sur cette façon de faire. Du côté du « destinataire », il faudra transmettre ses disponibilités et répondre rapidement aux questions cliniques reçues. Les dermatologues percevront une indemnité de 22,33 € par télé-expertise, versée en tiers payant.
L’Inami a pour objectif d’atteindre 2.000 de ces prestations. Après quoi interviendra une évaluation, par sondage des professionnels impliqués mais aussi des patients ayant bénéficié d’un avis à distance.
Plus d’infos sur le site de l’Inami
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