Malades chroniques et pratiques à distance
TELEPHONE OU WEBCAM ?
En juin, Solidaris a sondé ses affiliés wallons atteints de pathologies chroniques courantes (diabète, maladies respiratoires ou cardiovasculaires, dépression) : quid du suivi de leurs soins en pleine crise sanitaire ? L’OA s’est intéressé au succès des prestations à distance, par téléphone et par vidéo.
D’après les réponses de quasi 6.000 membres, 70,4% des consultations programmées chez le généraliste ont bien eu lieu à la date prévue durant le confinement (contre 27,6% chez les spécialistes). Sur cette période, un tiers des consultations des patients chroniques se sont déroulées à distance, principalement par téléphone.
Le rapport de Solidaris fait apparaitre quelques disciplines « championnes du téléphone » et d’autres davantage conquises par la visioconsultation.
Les généralistes, par exemple, ont procédé auprès des malades chroniques à 63,7% de consultations présentielles (au cabinet ou en visite), 35% de consultations par téléphone et 1,4% de vidéoconsultations. Les endocrinologues sont montés à quasi 46% de consultations téléphoniques, les psychiatres à 43,3%, les rhumatologues à 30%. C’est auprès des psychiatres que la vidéoconsultation au bénéfice de malades longue durée semble avoir le mieux pris (14%). Ils sont suivis des gastro-entérologues (6,3%) et des rhumatologues (5%).
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