Coronalert
ZOOM SUR LE RÔLE DES GÉNÉRALISTES
Lancée par les autorités fin septembre, Coronalert est une application mobile gratuite et sécurisée, qui soutient le processus de tracing du coronavirus. Le cas échéant, elle avertit son usager qu’il a eu un contact étroit avec une personne testée positive et lui dit quoi faire. Qu’attend-on des médecins généralistes vis-à-vis de ce système ? e-santewallonie fait le point dans un nouveau cours.
En somme, et sans déflorer les explications reprises dans ce petit cours, l’idée est que le médecin traitant « relie » un code donné par l’appli et un test individuel qu’il prescrit.
Donc, si le patient symptomatique qui le consulte est un utilisateur de Coronalert, le médecin traitant doit lui demander de « générer le code » (en cliquant sur le bouton ad hoc de l’appli) et de préciser de quand datent des symptômes.
C’est là que le processus rappelle cruellement aux généralistes l’actuelle surcharge en tâches non pas médicales mais administratives qu’ils subissent : le code en question fait 17 chiffres, à recopier dans le formulaire de demande de prescription d’un test de laboratoire, l’e-form. Il faut également y mentionner la date de contagiosité (une info générée en même temps que le code par Coronalert) et dire si le patient souhaite recevoir ou non une alerte avec le résultat de son test via l’application.
Cela reste un effort pour une cause d’intérêt général : le système va aussi informer (anonymement) les autres utilisateurs de l'application avec lesquels le patient en question a eu un contact à haut risque, de son infection.
Une autre source pour s’imprégner du processus : les FAQ du site dédié.
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