Vaccination
Mieux comprendre les freins et refus de vaccination - une enquête Gamena/UNamur est lancée
Gamena, en collaboration avec l’UNamur, lance une étude afin de mieux comprendre le rôle et l’influence du médecin généraliste dans le choix que fait le patient de se faire vacciner ou non. Invitation est lancée à large diffusion de cette enquête.
Se faire ou non vacciner contre le Covid-19. Qui ou que croire. Comment faire confiance. Renoncer en raison d’une perception de risque…
Face aux vaccins, chaque individu peut avoir des réticences. Sinon plus. Et le Covid-19, aussi disrupteur et inquiétant soit-il, ne fait pas exception. S’il est crucial pour le bien de tous qu’un maximum d’individus se fassent vacciner, les convaincre n’est possible que si l’on comprend mieux les craintes, les fausses conceptions, les blocages qui peuvent habiter chaque personne.
D’où l’intérêt de déterminer quels sont les arguments et la démarche que peuvent adopter les acteurs de la première ligne.
Raison pour laquelle une enquête, baptisée “Etude longitudinale du bien-être et de la qualité de vie dans la population générale et étudiante” a été lancée par Gamena (poste de garde de médecine générale en région namuroise) et la faculté de médecine de l’UNamur.
Objectif: “mettre en évidence les facteurs d’hésitation vaccinale dans le cadre de la pandémie de Covid-19 et mieux comprendre le rôle et l’influence du médecin généraliste dans le choix que fait le patient de se faire vacciner ou non”.
L’étude vise à déterminer les freins et motivations pro- ou anti-vaccin, l’impact et l’efficacité du discours du médecin généraliste, le temps optimal à consacrer pour parler vaccination au patient, le niveau de confiance témoigné par ce dernier…
Jusqu’à la fin de la campagne de vaccination, les personnes se rendant au centre de vaccination de NamurExpo, dans les centres de test et les salles d’attente des médecins généralistes du namurois seront invitées à compléter le questionnaire qu’elles pourront trouver en-ligne.
Autre “cible”: les résident(e)s de maisons de repos. Les responsables de l’étude envisagent également de mettre à disposition des questionnaires papier dans les salles d’attente des généralistes.
Bien que l’enquête soit centrée sur la région namuroise, le fait qu’elle soit complétée en-ligne et puisse être relayée sur les réseaux sociaux ouvre l’exercice à un périmètre plus large. Plus la participation sera grande, mieux il sera possible de tenir les bons discours en faveur de la vaccination. Aujourd’hui ou pour les futures crises et vagues épidémiques.
Vous êtes donc invité(e) à diffuser le plus largement possible le questionnaire ou à le faire connaître.
Pour toute information ou pour proposer votre aide, vous pouvez adresser un courriel au Docteur Dominique Henrion ou à son assistant le Docteur Simon Absil (domihenrion@hotmail.com – simon.b.absil@student.uclouvain.be).
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