Bon à savoir
Sciensano veut repenser sa comm’
Un consortium de chercheurs universitaires se penche, à la demande de Sciensano, sur la manière de mieux communiquer, à destination de tous les publics, en cas de crise. Tant en cas de crise sanitaire aiguë telle celle que nous traversons que de situations impliquant un défi en termes d’efficacité du message.
En temps de crise (sanitaire ou autre) plus encore qu’en temps normal, une communication précise, non ambiguë, qui évite les incompréhensions et surtout qui “parle” à tout le monde, en évitant les maladresses ou biais - émotionnels ou culturels -, est chose essentielle. Ce sera sans doute l’un des enseignements à tirer de ce que nous vivons désormais depuis près d’un an et demi.
Cette prise de conscience a poussé Sciensano à financer un projet de recherche devant imaginer un processus de communication “plus inclusive”. Le consortium de recherche se compose de l'UCLouvain, de l'Université d’Anvers, de la KU Leuven, de la Haute Ecole Thomas More (Malines), du Centre national de crise et du centre anversois d’intégration Atlas.
A charge pour les porteurs de ce projet d’imaginer des leviers, canaux, contenus et schémas de communication qui, à l’avenir, conviennent réellement aux différents groupes socio-démographiques, dans toute leur diversité de langue, d’âge, de culture, de degré d’alphabétisation, de contraintes personnelles (pensons aux malvoyants ou malentendants)…
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