Dématérialisation
SOLUTIONS À LA CARTE
Voici plusieurs mois, à présent, que la dématérialisation de l’e-prescription est déployée. Recip-e a identifié quelques écueils techniques qui en grippent encore le fonctionnement. Ils tiennent souvent à la non-lisibilité de (certaines) cartes d’identité. L’asbl propose tant aux prescripteurs qu’aux pharmaciens des solutions à court terme, tandis qu’elle planche sur une résolution structurelle.
En bref, la dématérialisation, c’est le fait pour le patient - qui est d’accord - de sortir d’un cabinet médical sans la preuve imprimée de son e-prescription. A la pharmacie, il retirera les médicaments en y faisant lire sa carte d’identité électronique (*) (voir notre newsletter du mois dernier, ainsi que divers documents et vidéos sur le site, dont un webinaire tenu au lancement de la dématérialisation…).
C’est au niveau de ces cartes d’identité, justement, que le bât blesse parfois, constate Recip-e à l’issue d’une première évaluation. Certains types de cartes d’identité « résistent » à la lecture, que ce soit chez le prescripteur ou à l’officine (ceci dit sans compter les cas, trop bien connus des professionnels, de carte expirée, égarée ou simplement oubliée à la maison…).
Prenons par exemple les nouvelles cartes d’eID belges, émises depuis avril dernier. Certains lecteurs ne sont actuellement pas en mesure de lire une partie d’entre elles. Recip-e annonce que le problème sera solutionné par l’intégration d’un nouveau connecteur eHealth qui prend en charge ces modèles dans le logiciel des prescripteurs et des pharmaciens. Calendrier espéré pour que toutes les nouvelles cartes deviennent lisibles en officine : 1er janvier 2022.
D’où le conseil à court terme de Recip-e :
- aux prescripteurs :
d’ici cette échéance, retour à la remise au patient d’une preuve papier.
- aux pharmaciens qui accueillent un patient sans preuve papier mais avec une eID de ce type :
- Si une relation thérapeutique valide existe, ils peuvent délivrer le médicament sur la base du NISS.
- En l’absence de relation thérapeutique, ils peuvent introduire manuellement le numéro de carte et le NISS, ou demander au prescripteur une preuve papier ou un code RID. Ils peuvent aussi, pour le peu que le patient se débrouille avec les outils numériques nécessaires, l’inviter à se connecter via son smartphone sur www.masante.belgique.be, www.myhealthviewer.be ou une autre app comme Ordonnance En Poche (s’il a Itsme®) disponible sur l’App Store et Google Play, pour obtenir une preuve en format digital.
D’autres types de cartes occasionnent également quelques remous, par exemple les cartes belges mais pour les étrangers, les cartes européennes ou encore celles, dites spéciales, des diplomates… Il y a aussi le cas des nouveau-nés qui ne reçoivent pas directement de numéro de registre national, ni de carte ISI+. Recip-e détaille les différents cas de figure et attitude(s) à adopter dans le document illustré ci-joint, avec le timing espéré de résolution structurelle.
Manifestez-vous
L’asbl convie les professionnels qui rencontrent une difficulté à se manifester sans attendre, en précisant les infos utiles (code RID, date de prescription, de retrait…) pour qu’elle analyse le problème. Le point de contact : ticket@recip-e.be.
(*) ou son numéro NISS (si son eID a été lue par la pharmacie moins de 15 mois auparavant), ou encore une preuve en format digital (sur son smartphone, obtenue via www.masante.be ou via une app privée)
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