Nouveau webinaire pour la médecine générale
Prime de pratique intégrée :
les nouveaux critères pour 2023 sont connus
Les nouveaux critères pour la prime de pratique intégrée 2023 sont désormais connus. L’occasion pour e-santewallonie de proposer des webinaires « prime de pratique intégrée », en partenariat avec les logiciels médicaux. L’objectif : balayer les nouveaux critères et vous donner des trucs et astuces.
Vous le savez certainement : en tant que médecin généraliste, vous pouvez recevoir, à certaines conditions, une prime pour soutenir votre pratique et l’utilisation des services e-Health (prime de pratique intégrée).
Il vous sera bientôt possible d’introduire votre prime pour l’année 2022. Et l’Inami a déjà publié les nouveaux critères pour 2023. Pour la prime 2023 (qui pourra être introduite l’an prochain), le montant reste inchangé et varie de 1.000 à 6.000 euros. Ce montant dépendra de votre situation et de votre utilisation des e-services.
Quels changements ?
Trois critères ont été supprimés par rapport à 2022. Quatre critères restent inchangés. Deux ont été fusionnés. Un a été adapté. Et un nouveau critère fait son apparition. On fait le point.
- Il n’est plus nécessaire
- d’envoyer au moins 25 % des prescriptions de médicaments par Recip-e au cours du 2e semestre de l’année de prime ;
- d’enregistrer un consentement éclairé via la plate-forme eHealth au plus tard le 31 décembre de l’année de la prime pour au moins 25 % des patients pour lesquels vous bénéficiez d’honoraires DMG l’année de la prime ;
- et d’utiliser MyCareNet pour la gestion électronique des honoraires DMG l’année de la prime.
- Il faut toujours
- introduire au moins 50 % des demandes de remboursement de médicaments du chapitre IV via le service « Chapitre IV » de MyCarenet au cours du 2e semestre de l’année de la prime ;
- utiliser au moins 5 fois le CEBAM evidence linker (via log-in) au cours du 2e semestre de l’année de la prime ;
- utiliser au moins 3 fois le formulaire électronique « Évaluation du handicap – SPF Sécurité sociale » pour transmettre des informations médicales au SPF Sécurité sociale (DG personnes handicapées) l’année de la prime ;
- Créer ou adapter au moins 5 schéma de prescription (nouvelle appellation des schémas de médication) au cours du second semestre 2023.
- Un critère voit son seuil modifié
- Il faut désormais un rapport de 55% (60% en 2024) entre le nombre total de patients pour lesquels une Sumehr est disponible via les plateformes numériques au 31 décembre 2023 et le nombre de patients pour lesquels vous avez perçu des honoraires DMG (auparavant, le seuil n’était que de 25%).
- Deux critères ont fusionné
- L’eFact et l’eAttest seront fusionnées à partir de 2023. Concrètement, vous devez facturer (pour les prestations en tiers-payant) ou attester 50% des consultations de manière électronique, via les services eFact et eAttest de MyCarenet.
- Le nouveau critère ajouté
- Il faut participer à au moins un des deux baromètres (diabète et/ou antibiotiques) disponibles dans les logiciels. Le baromètre diabète sera disponible au plus tard le 28 novembre 2023, indique l’Inami, tandis que le baromètre antibiotiques sera accessible plus tard, soit le 21 décembre 2023. Si, en tant que cabinet, vous participez à l’un de ces baromètres, ce critère pour la prime est rempli pour tous les médecins généralistes travaillant dans le même cabinet.
Pour vous accompagner et vous permettre d’y voir plus clair,
notamment sur le nouveau critère ajouté, e-santewallonie et
les logiciels métier organisent des webinaires.
Au programme
• Rappel des critères d’obtention de la prime ;
• Les 7 e-services passés à la loupe ;
• Comment paramétrer au mieux son logiciel pour faire de la e-santé ;
• Trucs & astuces
À chaque logiciel sa formation
• CareConnect : e-learning du webinaire du 21/09/23
• HealthOne : webinaire du 09/11/23 à 12h30
• Medinect : webinaire du 10/10/23 à 20h ou du 19/10/23 à 12h30
• MediSpring : webinaire du 17/10/23 à 12h30
Consultez notre catalogue et inscrivez-vous !
Des retards pour la prime 2022
L’Inami connait un retard conséquent dans la procédure de demande de prime de pratique intégrée. « Le début de la période de demande était prévu en juillet comme les années précédentes. Nous n’avons pas pu ouvrir les demandes à ce moment en raison d'anomalies successives détectées dans les données transmises par nos partenaires externes », justifie l’Inami. « Notre objectif étant de garantir un calcul correct pour chaque prime, les partenaires concernés sont en train de vérifier leurs données. Dès ce problème résolu, nous ouvrirons au plus vite la période de demande. Étant donné le retard, nous adapterons aussi la date de clôture de cette période. »
Pour plus d’informations, consultez le site internet de l’Inami
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