Pratiques à distance
LA TÉLÉMÉDECINE CONFORTÉE PAR L’ACCORD MÉDICO-MUT
Médecins et mutuelles ont conclu le mois passé un accord pour 2021. Parmi les objectifs majeurs de ce texte, la poursuite du développement des soins numériques. Et dans les projets spécifiques, la télémédecine. Il faut élaborer un cadre juridique pour celle-ci, et réfléchir au remboursement de prestations à distance.
La réflexion sur la télémédecine est lancée depuis un certain temps. Mais, nécessité faisant loi, la crise sanitaire lui a donné un coup d’accélérateur, avec le feu vert accordé au printemps dernier aux consultations par téléphone et par vidéo.
A la mi-2020, l’Inami se dotait d’un groupe de travail transversal sur les soins numériques. Son mandat ? Définir un cadre pour certaines formes de pratique à distance (téléconsultation, télé-expertise, télésurveillance, emploi des applications de mHealth…). A lire l’accord fraichement signé, ce cadre juridique « clair et simple » serait pour le premier semestre 2021. Dans l’intervalle, les honoraires provisoires définis au cœur de la première vague seront maintenus.
L’accord prévoit aussi la poursuite du projet de télédermatologie dont e-santewallonie vous avait parlé l’été dernier (lire « Ça vous chatouille ou ça vous gratouille ? L’expert est derrière l’écran ») et annonce le lancement d’un projet de télé-ophtalmologie. Sur la feuille de route, on retrouve aussi, à court terme, un projet transversal pour le télémonitoring de la covid-19 et la prolongation de la possibilité (imaginée en 2020) de participer par vidéoconférence à la consultation oncologique multidisciplinaire, avec adaptation ad hoc de la nomenclature.
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